Ils sont carrossiers, électriciens, menuisiers, tapissiers, designers-graphistes, soudeurs, un peu plombiers, un peu métalliers. Cédric et Vincent sont en réalité aménageurs de véhicules funéraires et de véhicules de loisirs, et ils ont des mains d’or !
Salariés-associés de la société coopérative Funévan, qui fête ses cinq ans cette année, Cédric et Vincent ont respectivement 18 ans et 16 ans d’expérience dans l’aménagement de véhicules funéraires. Tous deux étaient en effet déjà salariés et collègues dans ce secteur avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
80 à 90 % de l’activité de Funévan concernent l’aménagement de véhicules funéraires, les 10 à 20 % restants concernent l’aménagement de véhicules de loisirs (vans aménagés) ou de véhicules de professionnels (artisans maçons, électriciens, carreleurs, transport de produits de santé, etc.).
Dans ce secteur qu’est l’aménagement de véhicules, Funévan est l’unique société coopérative. Et la petite Scop a su tirer son épingle du jeu, face à des mastodontes du secteur, par son savoir-faire et l’expérience de ses deux salariés-associés. Reconnus pour la qualité de leur travail, Cédric et Vincent ont des clients originaires de la France entière. De Marseille à Lille, et jusqu’à La Réunion, les sollicitations pour avoir un véhicule sortant de l’atelier de Funévan ne manquent pas.
Un travail sur mesure, des finitions parfaites, une personnalisation de leurs véhicules jusque dans les moindres détails ; voilà la signature singulière de Funévan, reconnue par des clients qui se passent le mot et contribuent ainsi à faire rayonner la notoriété de cette jeune entreprise. Le secret de Cédric et Vincent : leurs valeurs humaines, la passion et le goût du travail bien fait. Ces deux perfectionnistes ne laissent rien au hasard et ne perdent jamais une occasion de faire plaisir à leurs clients.
Être en Scop sonne pour eux comme une évidence aujourd’hui et ils se retrouvent pleinement dans les valeurs coopératives : une personne une voix, l’autonomie, le dialogue, le partage du fruit de leur travail. S’ils avaient une certaine méconnaissance du statut Scop au départ, maintenant qu’ils ont essayé, ils l’ont adopté.
Dotés d’une réelle conscience écologique, ils sont également attentifs au choix de leurs fournisseurs qui sont le plus souvent en France. Leurs caissons funéraires viennent de Lyon, les moquettes et tissus d’Angoulême, les banquettes et embases tournantes de SCOPEMA (société elle aussi coopérative) installée à Oradour-Sur-Vayres (87).
En professionnels avisés, ils gèrent leur entreprise avec rigueur. La réglementation de leur secteur d’activité – les véhicules funéraires sont soumis au contrôle de la DREAL[1] – les contraint d’ailleurs à la plus grande vigilance dans l’accomplissement des tâches administratives. Ils se tiennent également très informés des innovations d’un secteur qui bouge au gré des évolutions techniques et réglementaires, mais aussi des demandes de la clientèle auxquelles ils sont très attentifs.
[1] DREAL : Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement.